Rien de mieux qu'une nouvelle tête [PV Élie]

Il y a des moments ou on n’a tous besoin de décompresser que se soit en faisant du sport ou même en sortant tout simplement de son quotidien. Pour Tony s’était simplement allez se détendre sur la plage et regarder les quelques surfers qui pratique ce sport avec rigueur et passion. Il voulait s’aérer, les semaines écoulées n’avaient pas été de tout repos et même si il ne disait rien, tout ses problèmes d'enquêtes qui prenait un peu trop au sérieux, un peu comme si il voulait sauver le monde de tous ses malheurs, seulement en tant que simple humain il a besoin de changer d’air et de ne plus y penser, de laisser tout ça et de partir sans. Quoi de mieux que la plage surtout que le temps était encore clément, une petite brise mais rien de bien grave. Tony s'était assis sur le muret qui séparé la plage de la route et profita de chaque moment. Il était complétement dans un autre monde, et ne fit pas attention lorsqu’un homme s’assit non loin de lui, Dinozzo était complètement ailleurs. Son regard se posa alors sur lui puis replongea dans ses pensées, il ne pensait d’ailleurs pas croiser quelqu'un ici et maintenant, en n'y repensant cette personne lui disait clairement quelque chose, quelques jours auparavant il l'avait vu sortir du bureau de son boss et Tony curieux comme il était ne put s'empêcher de sortir.

L'autre jour, je vous ai vu sortir du bureau de l'agent Gibbs, pour qui travaillez vous ? Et qu'êtes vous venir faire au NCIS ?

Des questions, tel un interrogatoire mais il se dit qu'il avait sans doute l'habitude si il travaillé pour une agence. Toutefois la question la plus urgente à ce moment était : devait-il faire comme si de rien était et se montrer polie, aimable, souriant à son égard, nous vivons dans un monde emplit d'hypocrite, alors il n'avait aucun scrupule à l'être également. Son père lui avait appris à ne jamais faire confiance à des inconnus, tous sont plus faux les uns que les autres, ils ressemblent à des agneaux mais au fond d'eux se sont des loups. Il n'y en n'a pas un pour relever l'autre, ils sont tous... abject. Mais cet homme... lui c'était le pompon. Mais il se dit que cela pouvait faire du bien de voir une nouvelle tête.

Elie vivait sur un des petits coins de la place. Il s'était installer depuis peu dans un petit studio de deux pièces, ce qui lui convenait parfaitement. Le jeune homme s'était lever ce matin là, et était partie courir un peu le long de la plage. A son retour, il avait prit une douche et s'était habiller d'un jean beige, d'une paire de tong, d'un débardeur blanc et d'une chemise presque transparente blanche également. Il était sortie acheter deux trois petites choses et un livre sur la psychologie.

Sur le chemin du retour il s'était installer, comme à son habitude sur un petit rebord de muret et avait commencer à lire. Quand soudain, un homme l'avait accoster. Il semblait méfiant. Cela tombait bien, Elie l'était aussi. Quand l'homme lui dit qu'il avait vu sortir du bureau de Gibbs, dans la tête du jeune homme tout s'accéléra. Il revit la scène et se souvint de cet homme, il remarqua le nom sur le bureau de l'agent. Il eut un léger sourire et lui dit sur un ton légèrement insolent, mais fallait bien qu'il rende à cet agent ce qu'il lui avait lancer :

"Agent Dinozzo vous me questionner ?"

Puis sautant du muret, se sentant un peu interroger et mal à l'aise, car Elie est le contact humain c'était pas trop ça, il fit à l'agent en mettant sa main droite dans sa poche pendant que sa main gauche tenait fermement son livre. Son sac à dos retombait sur son épaule gauche comme un lycéen. En même temps, Elie n'avait même pas l'âge d'être un agent, il n'était pas non plus un flic, alors que pouvait-il dire à Dinozzo ? Que son mentor qui est criminologue l'avait envoyer ici ? Il ne le croirait jamais. Le jeune homme lui dit donc :

"Si vous avez des questions à poser agent Dinozzo, je vous prierais de me les poser en dehors de mes heures de repos. Surtout de cette manière."

Elie ne se laissait pas faire, mais il était vrai qu'il était curieux de savoir comment cet homme l'avait trouver, et pourquoi il voulait tout savoir ? Etait-ce parce que c'était son caractère ? Ou parce que ça concernait Gibbs ? Le jeune homme en déduis à la façon dont l'agent lui avait parler que les deux entraient fortement en première ligne. Il croisa le regard de l'italien et lui dit ensuite :

"Je vais être amener à travailler avec vous. Je ne suis ni flic, ni agent et j'ai rien à voir avec le gouvernement. Je suis, je suis moi quoi. Et ne vous en faites pas Gibbs sait tout ce qu'il doit savoir sur moi, j'ai rien a cacher, et encore moins à un homme comme Gibbs. Quand à vous, votre curiosité est un vilain défaut, vous devriez faire attention, des gens pourraient penser que vus les harceler."

C'était la façon d'Elie de montrer à Dinozzo de quoi il était capable. Il n'avait pas de pouvoir, mais un sens innée pour décrypter les micros expressions des gens et les mensonges, et aussi pour tout ce qui était psychologie criminelle, avec son père c'était pas étonnant.

Ainsi il voulait savoir quel était le lien qu'il avait avec le NCIS, ah les petits nouveaux si certains pouvaient prendre cela comme une punition tellement ils aimaient travailler sur le terrain, Dinozzo, lui prenait plutôt ça comme de l'amusement. Esprit de vengeance ? Pas vraiment, certes, on avait tous été bizutés, chambré par ses futurs collègues et du faire des dizaines de choses plus pénibles les unes que les autres mais au final, ce n'était pas non plus rébarbatif.  Bref tout cela pour signaler qu'il avait hâte de découvrir et de voir ce que valaient la future génération. Vieux ? Jeune ? Déjà une expérience ? Il le découvrira bien vite.

Si il faut que je travaille avec vous, il va falloir passer par la case du bleu.

Au moins les choses étaient claires, mais Tony était sur qu'ils feraient un duo de choc si jamais ils devaient travaillaient ensemble. Un hochement de tête, c'était tout ce qu'il lui avait répondu dans un premier temps. Cependant un sourire amusé se dessina sur ces lèvres et il s'accentua encore plus quand le jeune homme lui confirma qu'ils allaient être amener à travailler ensemble,  puis il reprit une mine un peu plus sérieuse. Tony avait bien envie de le tester en tant que nouveau bleu mais il l'avait déjà assez énervé comme ça et cela risquait de compliqué les choses, mais ce n'était pas pour autant qu'il allait le traumatiser ce qui était un peu exagéré.

Je ne peux m'empêcher de tester, ce qui doivent travailler avec nous. J'ai beau être curieux mais je sais aussi me montrer méfiant, c'est mon job qui veut ça.

Ce boulot ? L'agent italien l'avait dans la peau. Et ça ne changerait pas. Dans le sens où Tony adorait ce qu'il faisait. Ce n'était pas évident parfois. Il y avait des moments, comme tout le monde sans doute, où Dinozzo aurait préféré arrêter. Mais le fait de penser qu'il faisait ça pour servir son pays, cela lui redonna la pêche.

Elie le regarda. L'homme lui expliqua que si ils travailleraient ensemble, il devrait passer par la case du bleu. C'était quoi ça ? Au vu du regard de Tony, Elie en déduit que c'est un truc qui amuse l'agent. Génial, encore un bizutage. Il croisa les bras, tenant toujours son livre et fit ensuite à l'agent du NCIS :

"Ecoutez Agent DiNozo, n'allait pas croire que je ne vous aime pas, je ne vous connais, pas, cependant, je suis là pour faire mon travaille pas pour jouer à des gamineries d'écoles. J'ai passé l'âge. Je ne sais pas ce qu'est le "bleu" comme vous dites, mais croyez moi, je ne me laisserais pas faire."

Ouais, ou pas. Elie était pas quelqu'un de violent et encore moins de chiant. Généralement il fait ce qu'on lui demande sans même ouvrir la bouche. Mais là, il devait admettre que cet homme l'intriguait et lui faisait peur, donc il sortait les crocs. Elie avait peur de Tony, car de un, celui-ci se pointe juste devant chez lui comme ça, comme une fleur, enfin à quelques pas de chez lui, il lui parle du boulot et là, il lui fait comprendre dans un sens qu'il va être bizuter. Cela n'avait rien de très bien rassurant. Elie se calma un peu en entendant l'agent lui dire qu'il aimait son boulot, mais qu'il était aussi curieux que méfiant. Elie sourit et lui dit :

"Ouais je comprends, je suis pareil, la différence entre nous deux, c'est que moi je comprend les non dis. Croyez moi, il y a plein de choses que vous ne dites pas mais que je devine."

Comme le fait que Tony avait ce boulot dans la peau. Cela se voyait, pas de bague de mariage, pas de tache sur son superbe costume, donc pas d'enfant, ou du moins pas d'enfant en bas âge. Un côté un peu trop méfiant, qui le rend surement protecteur au sein de son équipe, et le fait qu'il veule à tout prit placer son autorité avec cette histoire de "bleu" le place, aux yeux d'Elie, comme quelqu'un qui souhaite devenir chef, mais qui ne veut pas remplacer son propre chef.

"Je ne suis pas ni un agent, ni un policier, comme je vous l'ai déjà dit, je n'ai donc pas à vous obéir. Je dois cependant, juste vous suivre lors de certaines enquêtes dans lesquelles ont pourrait avoir besoin de moi. Donc je ne serais pas votre "Bleu"."

Fit-il avec un léger petit sourire amusé. Ce n'était pas méchant, juste il montrait qu'il avait plus vraiment peur et qu'il se lâchait un peu plus. Il sourit et fit à l'agent :

"Vous voulez rester là à continuer de parler, ou ça vous dit de surfer ? J'ai deux planches, et le temps est pas trop mal."

C’est vrai que des fois il allait vraiment un peu fort, mais Ziva et McGee se plaignaient quelques temps et puis tout allait bien après et puis Gibbs la moitié du temps était dans les parages, avec une bonne claque derrière la tête il repartait travailler. Tony rêvait d'avoir sa propre équipe, il avait ouvert de nombreuses portes à ce sujet et notamment après avoir enquêter sur la grenouille, où le directeur Shepard lui avait proposé de monter sa propre équipe en Espagne. Quel idiot de ne pas avoir accepter et cela lui aurait éviter de faire subir tout ça avec les gens avec qui il travaillait.

C'est vrai vous avez raison. Mais comprenez-moi, j'ai toujours voulu être le chef de ma propre équipe j'ai toujours voulu de ce changement mais je ne l'ai pas fait à cause de mes collègues qui sont aussi mes amis.

L’agent spécial lui raconta ce qu’il avait à lui dire, il regarda l’expression du jeune homme face à cette révélation. Il essayait de voir ce que pensait la personne, surtout qu'Élie était une personne qu’il arrivait à lire facilement. Son point de vue était vraiment important pour lui. C’est pour cela qu’il se confiait à lui.

J'imagine que vous avez d'autres questions à me poser concernant ma vie privée, vu comment vous me dévisageais

Sans faire attention, leur discussion avait tournée a faire pour ample connaissance. On ne se rendait pas toujours compte soit même parfois quand on regardait quelqu’un de manière différente parce qu'on ne voulait tout simplement pas le réaliser. il esquissa à nouveau un léger sourire à son encontre, il l’imaginait pas vraiment stresser et paniquer quand on voyait la maîtrise et le sang froid dont il pouvait faire preuve. Sa dernière question l'avait perturbé. Pourquoi voulait il surfer avec quelqu'un qui voulait le martyriser ?

Euh... oui allons surfer. La réponse à ma question attendra