Emma Lascaris ~ The Lady Vampire

Mon identité...

¤ Âge : physiquement 29 ans, réellement 560 ans
¤ Nationalité : autrefois byzantine désormais Apatride
¤ Lieu de Résidence : Hawaï
¤ Etudes/Métier : plusieurs mais infirmière, exploratrice, aventurière

Intelligente
Maligne
Immortelle

Rancunière
Sanglante
Immortelle

Mon Histoire...

Je naquis dans une propriété de ma famille dans la ville impériale de Constantinople. Mes ancêtres fessaient des Basileus ce qui nous octroyait un certain statut. Je grandis donc parmi les gens de la noblesse ne rencontrant que très peu le " petit peuple ". Alors que tout allait pour le mieux du monde avec un projet de mariage en Italie, la guerre éclata.
En fait Constantinople était en guerre perpétuelle contre son ennemi héréditaire, l'Empire Ottoman. Mais cette fois si, le sultan de l'Empire, Mehmet II rassembla une immense armée avec d'innombrable canon façonné par Urbain. Le siège fut long et terrible mais, la ville fut prise. Nous avions alors terriblement peur de leurs sauvageries mais, il n'en fut rien. La sauvagerie vint de ma propre famille, il tenait plus à leur rang qu'à moi. Mes parents me vendirent pour garnir le harem d'un des dirigeants des valets de l'Empire. À 28 ans je quittais ma ville natale …
Je voyageais donc jusqu'à l'autre bout de l'Empire ; ce trajet était en fait une chance car j'y découvris énormément de choses ; je vis des villes et des paysages que je ne pouvais qu'imaginer. J'appris aussi deux langues durant ce long trajet, l'arabe et le persan, je pouvais ainsi découvrir des textes magnifiques comme les poésies du Coran.
En 1454 j'arrivais dans ma cage dorée. Le harem était déjà composé de six femmes j'étais la sainte septième. Pendant six mois ils me formèrent au rôle de concubine et enfin en début de semaine, on m'annonçait que je devais voir mon " maître " dans cinq jours … mais il n'en fut rien.
 Tout d'abord je devais me présenter à son plus proche conseiller. J'étais à son goût et il décida d'en profiter un petit peu avant. Il essaya de me violenter mais, je me défendais, il devint alors une chose que je ne pouvais qu'imaginer et qu'on appellera plus tard un vampire. Il me mordit au-dessus de la poitrine mais, il était tellement distrait que je récupérais son arme. Il relevait la tête ses yeux me dévisagèrent mais, il n'avait pas le temps de réagir. Je lui transperçais la tête avec son épée, la lame passait par la carotide je reçus du sang directement sur le visage. Ils s'écroulent sur moi, il était bien mort. En me dégageant je retirai l'épée lui ouvrant ainsi le crâne, je reçus à nouveau du sang mais aussi de la matière cérébrale avec quelques morceaux d'os. Une fois debout je me mettais à cracher de son sang, j'en avais avalé une certaine quantité.
Sa mort me permettait de fuir tranquillement, j'avais en prime pris une bourse d'or et un cheval. Pendant une journée il galopait, mettant ainsi de la distance avec la civilisation. Je me réfugiais dans une caverne pour la nuit espérant ainsi me reposer ... Il n'en fut rien.

  Depuis quelques heures je ne me sentais pas bien, maux de tête, maux de ventre, j'étais toute faiblarde. Au fur et à mesure que les heures passaient je me sentais partir, je ne pouvais plus bouger et enfin je m'endormais. En fait, j'étais dans ce qu'on appellera plus tard le coma. Ce sommeil de 24 heures permettait à mon corps de changer. Mes organes internes changeaient pour pouvoir assimiler ma nouvelle nourriture, le sang. Mes cinq sens changeaient aussi, ils devenaient bien plus affûtés. Ma force, ma dextérité, ma vitesse et mon agilité se voyaient décuplées et cela continueraient bien après. À mon réveil je sentais les transformations que mon corps avait subies et pourtant cela n'était pas terminé. Il restait la dernière étape, mes crocs se mirent à pousser me causant une intense douleur. J'étais dès lors une Vampire. 

 C'était un sentiment nouveau pour moi, j'étais libre, forte et j'en profitais. Je voyageais à travers le monde qui ne cessait de se rétrécir. Mes nouvelles capacités me permettaient tant de choses que c'était fantastique. Je pouvais parler un Français parfait, la langue de Goethe ou de Shakespeare. Comme je ne vieillissais pas, je ne restais jamais trop longtemps au même endroit, plus d'une fois on m'a accusé de sorcellerie.

Il y avait cependant un petit bémol à ma condition, j'avais une sainte horreur du soleil. À la moindre exposition je partais en fumer ; et la douleur qui en résulte est pire que tout, croyaient moi. Pendant 50 ans je cherchai un moyen de la combattre, dans chaque pays où j'allais, je fouillais, allais voir les alchimistes et autres ''scientifiques ". Ce fut après un long voyage en Chine dans le territoire des Song que le secret me fut révélé. Un type de gemme, enchanté, avait les pouvoirs de me protéger. Je me ruinais mais je fis l'acquisition de ces deux pierres, des lapis-lazulis des plus parfaits. Malheureusement, bien des années plus tard on me vola l'une des pierres, serti sur un collier. Je décidais que cela n'arrive plus jamais et mon corps devint un coffre-fort pour la dernière gemme. J'étais dès lors insensible au soleil, à moins qu'on ne m'ouvre le ventre.
Forte de cela je découvris le monde sous une nouvelle facette. Je pus ainsi rencontrer des artistes et célébrités, c’était autant d'expérience enrichissante. En 1868, à la veille de la guerre, je partis pour la terre promise, l'Amérique. Je commençais par le Canada, Montréal et Toronto … puis les États-Unis avec Boston, Buffalo, la Nouvelle-Orléans et New York. Le pays est tellement grand que je décidai de poser définitivement mes valises. Je commençais alors un nouveau travail, pour me fondre dans la masse, je devins infirmière.
C'était un travail fort intéressant, très enrichissant. Mais c'était surtout une parfaite planque pour me nourrir, je pouvais aisément trouver du sang dans les différents hôpitaux où je travaillais. Je me nourrissais à intervalles réguliers, évitant de me retrouver en manque ; et je m'étais fait deux réserves, juste aux cas ou. Je n'étais pas une vorace, je ne piquais à mes victimes que ce j'avais besoin. Puis bien des années plus tard avec l'arrivée des poches de sang je ne volais plus rien aux gens, directement en tout cas.

Durant la Grande guerre je m'engageais dès 1914 en tant que volontaire dans l'armée britannique en tant qu'infirmière bien évidemment ; il n'y avait pas de femme soldat. Je fus témoin des pires horreurs qui mais étaient données de voir, les hommes étaient tels des bêtes qu'on tuait à coups de canon et de tirs de mitrailleuse. Durant ces années je ne chômais pas, mais des cauchemars me reviennent parfois.
Ce fut aussi à cette époque que je rencontrais pour la première fois quelqu'un avec qui je pourrais partager ma vie. Elle s'appelait Sophie Daakmard ; je la vis en Allemagne dans la Ruhr alors occupé par la France. Elle était "veuve", son fiancé était mort à la guerre durant la bataille d'Ypres. Elle n'avait alors plus rien et mendier voire voler pour survivre. Je lui offris le logis et au fur et à mesure nous devins amie puis amantes. C'était les plus belles années de ma vie qui commencèrent. Nous nous installions à Berlin, la vie mondaine nous permettait d'être nous-mêmes, un vrai plaisir.

 Mais au bout de huit ans de vie commune, elle découvrait ce que j'étais vraiment une vampire. Je pris peur et voulus fuir, pour me cacher et me protéger ... Il n'en fut rien. Je lui narrai mon histoire durant deux jours, c'était une libération pour moi, elle était la première à qui je disais tout. Rapidement après cela nous nous projetions dans l'avenir, nous n'avions jamais abordé cela auparavant et nous décidâmes qu'elle devait devenir ce que j'étais ... Nous allions vivre ensemble éternellement. Je lui donnais une partie de ma pierre et nous marchions main dans la main, en pleins jour.

Malheureusement pour nous, l'Allemagne était alors en proie aux troubles et même si je n'en avais cure cela nous affectaient. Sophie était juive et le nouveau régime n'était pas des plus tendres avec eux … ce qu'il advint de nous me marqua à jamais, bien plus que tout. On se fit attraper en 1941 et envoya dans plusieurs camps. Je pensais alors qu'ils nous " tueraient " et qu'on pourrait ainsi s'enfuir, mais nous n'étions pas les premiers qu'ils rencontrent. Ils testèrent tout ce qui était imaginable sur nous et après des mois, peut-être des années de tortures. Puis un jour, je ne sais pas quand, je ne vis plus Sophie alors que nous étions toujours ensemble pour la torture. Je posais la question aux " médecins " mais ils ne me répondirent pas. Ce fut un des membres de Sonderkommandos qui me le dit, ils l'avaient dans les fours … ma bien-aimée, mon amour éternel n'était plus.

Soudainement il se développa en moi un sentiment presque inédit, je voulais du sang ; je voulais la venger … jamais je ne leur avais fait du mal et ils m'avaient tout pris. Alors, dès le lendemain après avoir repris des forces sur mes compagnons de cellule avec leurs consentements, j’attaquai. Je laissais sortir le monstre qu'était ma véritable nature, je fis un massacre. Tout ce que je croisais, que je voyais, était tués, éventrés, saignés … je n'avais aucune pitié. Ce n'était pas ce que Sophie aurait voulu mais, il n'y avait que la colère qui me dirigeait. Mon acte ne fut pas que pour moi, les autres détenus en profitèrent pour partir ou se venger. Après ces heures de massacre je reprenais enfin mes esprits et partais du camp. La fin de la guerre était proche et je me mêlais au flot des réfugiés. Par chance notre maison n'avait pas été détruite, je prenais tout ce qui m'importait et partait.

Je retournais aux États-Unis, je ne me voyais pas rester en Europe et il n'y avait que là-bas que je me sentais à l'aise. Les décennies passèrent et je m'installais un peu partout, ne restant jamais trop longtemps au même endroit. Au bout d'un moment j’atterris sur l'île d'Hawaï, le 20ème siècle. C'était quelque chose de magnifique mais, les remous que connaissait le pays et le monde m’inquiétaient, mais je ne devais plus fuir.

Mon Caractère

Je suis passée par plusieurs stades à travers les siècles et changé à chaque fois. Dans ma vie de mortelle, j'étais bavarde, puérile, rêveuse ; une vraie fille de la noblesse puis je devins solitaire, peureuse ; les six mois que je passai en tant que captive.
Je suis passée par plusieurs stades à travers les siècles et j'ai changé à chaque fois. Dans ma vie de mortelle, j'étais bavarde, puérile, rêveuse ; une vraie fille de la noblesse puis je devins solitaire, peureuse ; les six mois que j'avais passés en tant que captive.
Mais je changeais du tout aux tous une fois devenu Vampire. Je croquais la vie à pleine dent. J'étais énergique, imaginatif, féminine et tellement beaucoup à la fois. Selon les époques j'étais une artiste, surtout à la renaissance ; une solitaire pour réfléchir au sens de l'immortalité ; fêtarde lors des soirées de Louis XIV. Je me suis surpris à être de nouveau rêveuse lorsque je découvris les États-Unis. Un pays aussi audacieux, énergique avait tout pour me plaire. Puis avec la guerre je changeais encore, je devins une averti, j'étais sur la défense, bien plus courageuse qu'avant. 
  L'amour change tout chez une personne, même celle qu'on est au plus profond de soi. Passionnée, romantique, aimante était la nouvelle Emma durant les meilleures années de ma vie.
Puis la guerre, plus terrible que jamais me marqua profondément. La peur m'avait envahi, j'étais nerveuse et cela dura quatre longues années. Par la force des choses, la perte de l'être aimé, j'étais alors sanguine, sans pitié, violente, diabolique... ma vraie nature. Cela ne me quitta pas vraiment, même aujourd'hui, 70 ans après. Je reste toujours sur mes gardes, la cruauté humaine étant sans limite.

Un Test RP...

Mametz, 1916

 Cela faisait neuf jours que la bataille de la Somme avait commencé, neuf jours où j'étais avec ces soldats, leurs prodiguant les premiers secours. La nuit était calme, sombre, le vent soufflait dans les arbres et les feuillages. Mais soudainement deux estafettes arrivèrent telles des furies ; une troupe allemande bien supérieure en nombre arrivait. Je vis les soldats se mettre en ordre de bataille, une véritable folie s'était emparée du camp, il ne devait pas y avoir d'ennemi dans cette zone. L'adjudant me donna une arme, un lee enfield et une cartouchière. Il dit ensuite:  
- Visez juste, ne gaspillez pas les munitions.
 Il s'adressa ensuite à moi :
- Tu sais comment sa marche, je n'ai pas à t'expliquer. N'essaye pas d'aller soigner nos soldats, nous devons repousser l'attaque sinon on y passe tous.
 Il alla ensuite encourager les troupes, je me mettais à couvert derrière un arbre. Même si les balles ne me faisaient rien, je ne pouvais pas montrer à tous que j'étais une vampire. Puis les premiers coups de feu retentirent, je regardais furtivement ; je voyais tous les soldats faire feu, je fis de même. J'avais un certain avantage, mes pouvoirs me permettaient de voir clairement et loin dans cette nuit noire ou même la lune n'éclairait pas. À chaque tir je fessais mouche … je ne souhaitais pas forcément tué ces soldats mais ils nous attaquaient. Alors que mon stock de munitions diminué dangereusement et que bon nombre de soldats tombaient je vis une " ombre " parmi " les soldats allemands. Cette ombre attaquait mes soldats ; je mis mon fusil en bandoulière et j'allais devant lui. Je criai en allemand :
- Arrête toi monstre.
 Il cessa sa course à quelques mètres de moi, il portait un stahlhelm, l'uniforme allemand et un masque à gaz. Il tenait une longue dague dans sa main gauche. Il enleva son masque et dit :
- Tu n'es pas humaine tu es … tu es comme moi.
- Je te suis complètement diffèrent, je ne tue pas par plaisir.
- C'est se qu'on va voir.
Il fondit sur moi, j'évitais les deux premiers coups de sa dague aisément mais je ne vis pas le couteau dans sa main gauche. Il m'entailla le bras gauche, je me dégageai de ce corps-à-corps et pris mon fusil, j'allais devoir m'en servir pour parer et attaquer si possible. Il réattaqua de plus belle, j'arrivais à éviter tous ses coups mais de justesse, cela fessait longtemps que je ne m'étais pas battu ainsi. Mon fusil avait plusieurs entailles sur son corps et sa crosse mais le bois tenait bon. Je remarquai alors une chose, il laissait son flanc gauche exposait lorsqu'il s'étirait trop. Après plusieurs échanges de coups je récupérai ma baïonnette et enfin je le poussai à s'exposer. Je bloquai ses deux lames avec mon fusil et ma main gauche qui le tenait. J'avais bien plus de force que lui et j'étais plus rapide … je devais être plus âgée. Ma baïonnette dans la main, je fendis l'air et transperçai sa chair jusqu'à la douille de l'arme. Il poussa un hurlement dont seul notre race en était capable et lâcha ses armes. Je les récupérai en plein vol, laissant tomber mon fusil et je plantai ses propres engins de mort dans sa poitrine. Il s'écroula à genoux, il n'allait pas mourir de ses blessures s'il retirait les lames mais je ne comptais pas lui laisser cette chance. Je récupérai sa dague, le sang coulant de plus belle, la lame était parfaite pour ce qui allait suivre. Je dis :
- Tu ne tuera plus personne.
Sûr ces mots et d'un geste vif je le décapita. Je récupéra mon fusil et regarda les soldats s'affronter, ils n'avaient pas idée de se qui s'était joué à l'instant. Je me rapprocha rapidement, nous étions en train de gagner ...

Derrière l'écran...